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Une SORP de plus en plus structurée au fil des
années...
Si aujourd'hui le mode opératoire de l'organisation
d'une exposition, d'un concours ou d'une bourse est connu
et maîtrisé, cela n'a pas toujours été
facile. Notre matériel d'aujourd'hui qui représente
environ 40 à 50 m3 de volume et gracieusement
stocké chez notre ami Michel Garcelon, et on peut le
remercier, a souvent posé problème. D'abord
logées dans une remise et en extérieur (bachées)
chez les parents à André, les cages et les volières
se sont retrouvées chez un marchand de graines de l'époque,
graineterie Kogler dans la ZI de Roissy-en-Brie.
Puis il a fallu déménagé le tout, moins
volumineux qu'aujourd'hui, dans un cabanon d'été
de Seine et Marne, à Lieusaint. De ce lieu il même
fallu tout enlever en catastrophe dans l'année qui
suivait, car le propriétaire avait changé d'avis.
Notre camion lui a même arraché son poteau de
portail ! Puis ce fut la caserne des pompiers de Pontault-Combault,
avant le stockage dans une ferme à Lognes (77).
Mais au fil des années, l'achat de nouvelles cages,
la construction de nouveaux panneaux de volières et
d'éléments de décoration, ont fait que
le volume du matériel grossissait, ce qui nous a amené
à Chelles, lieu de "résidence"
actuel du matériel de la SORP.
Jusqu'en 1990, le transport du matériel se faisait
par nous même après avoir, à nos frais,
loué un camion, une journée pour l'aller et
une autre journée pour le retour en stock. Évidement
le bilan de la manifestation s'en trouvait sérieusement
lesté. Aujourd'hui nous traitons le transport avec
la municipalité qui nous reçoit.
Vous avez tous vu un palmarès de concours. Pour ceux
qui ne connaissent pas bien, il s'agit d'une reliure regroupant
tous les résultats d'un jugement de concours, avec
les classements, les challenges, listes diverses,
Aujourd'hui
les calculs sont faits automatiquement et le cahier relié
est imprimé à l'ordinateur. Lors des premiers
concours, ces calculs étaient faits à la calculette
et le cahier écrit à la main ; eh oui pas des
fainéants les anciens ! Et les concours faisaient entre
300 et 400 Oiseaux. Cela représentait une bonne
nuit à plusieurs mains pour rédiger le palmarès,
sans erreur. Le lendemain matin on devait faire les copies
pour les participants.
Un effectif grandissant et une SORP toujours bien organisée
En automne 1988 l'effectif de la SORP se monte à une
cinquantaine d'adhérents, nombre qui sera maintenu
encore environ 3 années. Nos manifestations se déroulaient
à Pontault-Combault (77).
Pour chaque exposition, il n'était pas besoin de demander
des volontaires pour faire le travail. Adhérents
du club, nombreux se sentaient automatiquement concernés.
On retrouvait souvent les mêmes. L'exposition était
toujours accompagnée d'un concours et d'une bourse.
On est revenu à ce système, mais ce n'a pas
toujours été le cas entre temps. Nous avons
vu que le transport du matériel se faisait avec un
camion loué par les soins du club sur deux journées,
une pour l'aller et l'autre pour le retour du matériel.
Tout en donnant un coup de main à l'ensemble, chacun
retrouvait les automatismes de l'année précédente
: Robert Cornetto, responsable des repas, s'assurait
à bien entretenir la bonne table ; Alain Aubert et
quelques autres personnes, installaient le matériel
et la décoration, en réalisant les plans
qu'avait dessiné Georges Pothin ; Alain Ollagnier,
chef électricien, passait ses soirées à
installer câbles électriques et ampoules pour
s'assurer du meilleur éclairage des cages et
des volières ; André Méaglia et d'autres
bénévoles s'occupaient des encagements.
Durant les jours de visites, André assurait aussi son
titre de Président de la SORP en recevant les juges,
les autorités municipales et assurant la remise des
récompenses ; en quelque sorte il faisait du "relationnel".
Des expositions ornithologiques et plus...
C'est à peu près à cette époque
que l'on vit apparaître le stand de Serge et Suzanne
Pastel, avec leur splendide exposition de papillons.
En 1988, nous avions réussi à convaincre un
philatéliste de Pontault-Combault d'exposer
quelques tableaux réalisés avec des timbres
dont le motif se trouvait être les Oiseaux. Nous avions
déjà un stand "graineterie".
Une personne du club assurait le stand. Le matériel
et les graines nous étaient confiés par un détaillant
d'Ozoir. En fin d'exposition, il venait reprendre la marchandise
restante. Nous récupérions 10% sur ses ventes.
Depuis toujours chaque manifestation était accompagnée
d'une bourse aux Oiseaux, mais aussi d'une tombola.
Les lots donnés par les adhérents ou des commerçants,
sont accumulés en cours d'année, triés
et numérotés pour proposer des "tickets
gagnants à tous les coups". Cette opération
assure un complément pour combler les frais engagés.
Durant ces premières années, chaque exposition
faisait l'objet d'une inauguration ; quelquefois avec Monsieur
le Maire ou un de ses adjoint. Les boissons et quelques cadeaux
publicitaires étaient offerts par la société
"Ricard". Ces années là, habituellement
les Oiseaux des éleveurs étaient plutôt
du genre classique, "Canaris, Mandarins, Perruches
diverses, peu de grandes Perruches à l'époque,
Pour "garnir" nos volières, nous avions
passé un accord avec deux oiseleurs de la région,
un d'Ozoir (M. Teerporter et l'autre de Chelles M. Vaillant).
Ceux-ci nous confiaient des Oiseaux différents de ceux
des éleveurs : Cordons bleus, Combassous, grandes
Perruches, Perroquets, Canards, Poules, Exotiques,
En contre partie ces Oiseaux étaient à vendre
et nous devions faire notre possible pour réaliser
la vente. Deux années de suite, nous avions réussi
à faire venir un importateur de Montévrain (77),
avec ses Perroquets, ses Aras et ses Cacatoès.
Ces Oiseaux hors de prix, ne trouvant pas d'acheteur, ce monsieur
n'est plus revenu.
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