Ce psittacidé d'environ 45 cm se distingue par sa couronne gris ou gris bleu. A l'état sauvage, les couleurs sont à tendance pastel. Le dos est vert pomme, le ventre est plutôt gris et le cou est rose jusqu'au dessous du bec. La tête est gris à gris bleu avec la calotte à teinte plus prononcée.

Originaire des régions centrales d'Australie, on trouve cette Perruche surtout en zone semi-desertique où poussent des buissons à graines, comme les acacias et eucalyptus.

En général elle vit en couple ou en petit groupe de 15 à 25 sujets. Elle recherche sa nourriture essentiellement au sol où elle trouve des graines ou les fruits tombés. A l'occasion elle ne dédaigne pas quelques insectes.

Attention, c'est un Oiseau qui peut être bruyant à ses heures.

En captivité, on logera un couple de ces Perruches dans une volière extérieure (protégée en hiver). Ces Oiseaux ne sont pas particulièrement vifs, mais il leur faut au moins 3 m de vol ; on en vient donc à une volière de 3 m. de long sur 1 m de large et 2 m de hauteur.

Une partie abritée sera ménagée pour y passer la nuit et se mettre à l'abri. Une partie du sol en terre battue ou avec 2 cm de sable, car la "Princesse de Galles" aime gratter le sol.

Oiseau calme, il peut très bien cohabiter avec des Euphèmes, comme les Bourkes ou Turquoisines.

mutation bleue

La nourriture de base sera un mélange "grandes Perruches", mais aussi un mélange "Euphèmes" que la "Princesse de Galles" semble préférer.

En hiver un peu de chènevis 1 à 2 fois par semaine l'aidera à se "réchauffer". On privilégiera les vitamines en lui donnant toute l'année des fruits, de préférences des pommes et des légumes, carottes râpées, concombre, courgette,... Ne pas oublier la verdure du jardin, mouron, séneçon,… Par gourmandise, elle raffole de millet en grappe (1 fois par semaine).

Attention la "Princesse de Galles" gratte souvent le sol où elle peut absorber des insectes et des larves ; on doit la vermifuger au moins deux fois par an, au printemps et à l'automne.

La calotte du mâle est bleue alors que celle de la femelle est plutôt "gris-bleu", voire gris. Le bec de la femelle est moins rouge que celui du mâle. Mais le point le plus significatif se situe au niveau de la 3ème rémiges de chaque aile. Chez le mâle, cette rémige est prolongée d'une excroissance de plume d'environ 1 à 2 cm, comme si une petite plume repoussait.

Dans les élevages, on rencontre les mutations "bleu", "lutino" et "albinos".

Evidement on installera un nid. A défaut de nid bûche qui serait l'idéal, on utilisera un nid en bois de "contre-plaqué", de L 30 x H 50 x P 30 cm environ avec une trou d'un diamètre de 10 cm (cf. ci-dessus). Garnir le fond du nid d'un mélange de tourbe et de copeaux, sur environ 4 à 5 cm.

A raison d'un œuf pondu tous les 2 jours, la ponte peut aller jusqu'à 6 œufs. C'est la femelle qui couve les œufs pendant 22 jours ; puis l'éclosion à lieu à quelques jours d'intervalles. La femelle nourrit ses petits pratiquement seule, le mâle se contentant de "parader" comme s'il était fier de sa progéniture.

Les jeunes sortent du nid environ 6 semaines après leur naissance, puis pendant 2 semaines ils retournent au nid pour la nuit.