Originaire d'Australie, à l'état sauvage ce psittacidé
vit en couple ou en petits groupes dans toutes les régions
qui peuvent leurs fournir la nourriture. On ne les rencontre
pas en forêt, mais plutôt en zone découvertes
et plantées de graminées, ainsi que fournies
en buissons où mûrissent des baies de toutes
sortes.
Cet Oiseau mesure environ 30 cm de la tête à
la queue. Son plumage est largement gris avec des plaques
blanches sur chacune des ailes. Le dessous du corps
est grisâtre, plus clair que le dos, avec quelquefois
un peu de brun. La particularité de la Calopsitte
est bien sûr, sa huppe fièrement dressée
sur le sommet de la tête. Les plumes de la huppe
et de la tête sont jaunes.
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Aux vues de sa taille, la Calopsitte est un Oiseau de volière
; on lui préfèrera donc une volière.
C'est un Oiseau calme qui ne bougera pas beaucoup s'il
n'est pas dérangé. Pour une meilleure
reproduction il est préférable de loger
un couple par volière.
On peut considérer qu'un logement de 1 m x 1 m et
2 m de hauteur est un minimum vital ; de préférence
une longueur de 2 m sera mieux indiqué afin que
les Oiseaux volent d'un perchoir à l'autre pour
se muscler les ailes.
Les Calopsittes peuvent très bien cohabiter avec
des Perruches de Bourke. D'autres cohabitations sont
à déconseillées voire à
interdire ; la Calopsitte n'est pas un Oiseau qui saura
répondre à un autre congénère
agressif.
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Les animaleries spécialisées disposent de
mélanges de graines appropriées tels que
mélange "grandes Perruches" et mélange
pour "Euphèmes". L'un ou l'autre conviennent,
ou mieux encore un mélange des deux. En hiver
la Calopsitte ne dédaignera pas quelques graines
de tournesol supplémentaires.
Ne pas oublier que pour ce genre d'Oiseau les plantes sauvages
sont très appréciées ainsi qu'un
quartier de pomme golden de temps à autres.
Le
millet est une gâterie qui sera mangée
en priorité. Attention, une fois par semaine
suffira.
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Chez le mâle, la huppe et la tête sont à
dominance jaune, alors que cette couleur est plutôt
grise teintée de jaune chez la femelle. Les
joues du mâle sont fortement marquées par
un rond orange d'environ 1 cm de diamètre. Cette
marque orange est plus terne chez la femelle. Le
dessous des plumes de la queue de la femelle est marqué
par des stries horizontales (non visibles pour certaines
mutations).
Comme pour les agapornis on peut aussi réaliser le
sexage en jugeant avec le doigt, de l'écartement
des deux os pelviens : resserrés pour un mâle,
écartés pour une femelle.
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femelle
/ mâle
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Il existe de nombreuses mutations chez la Calopsitte. En
fonction des diverses couleurs on a affaire à
aux mutations récessives comme les "Panachée",
les "Blanche", les "Fallow", les
"Argentée",... Les mutations Ttêtes
Blanches", "Cinnamon", "Perlée",
"Lutinos",
sont liées au sexe.
Pour les amateurs de concours, il faut savoir qu'il existe
22 types de mutations en plus de la "couleur sauvage",
avec en plus une différence entre mâle
et femelle dans certains cas.
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Calopsitte
Panachée
Calopsitte
lutinos
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Chez la Calopsitte la période de reproduction dépend
de l'emplacement de son logement.
A l'intérieur, on dira que la reproduction peut
arriver toute l'année. En extérieur, celle-ci
commencera dès l'allongement de la durée
du jour, c'est-à-dire au début du printemps
comme beaucoup d'autres Oiseaux.
On disposera un nid "boite" vertical de 20 cm
x 20 cm de section et 35 cm de haut. Le passage pour
y entrer de 5 à 7 cm se situe au ¾ haut
avec un petit perchoir. On garnira le fond du nid, sur
environ 7 cm avec un mélange de copeaux de bois
et de tourbe.
La ponte varie entre 4 et 6 ufs à raison d'un
uf tous les deux jours. Vingt jours après
le début de la couvaison, les premiers jeunes
naissent. Les ufs pondus les derniers viennent
également à terme au bout de quelques
jours. Le point particulier de la Calopsitte est que
les deux parents couvent à tour de rôle.
Cinq à six semaines plus tard, les jeunes sortent
du nid ; ils continueront à réclamer leur
nourriture durant encore au moins deux semaines avant
d'être sevrés.
Trois couvées durant la saison, ce n'est pas
rare. Dans ce cas il est préférable d'installer
un nid supplémentaire pour que la femelle assure
une deuxième ponte alors que les jeunes de la
première sont encore au nid et nourris par le
père. Si la volière est assez grande,
on peut laisser les jeunes avec les parents pour la
durée de la saison. Il faudra les séparer
pour la suivante, pour la tranquillité des parents.
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