21 novembre 2003 : une naissance ! Quelle joie dans la famille. C'est la naissance d'un petit Loriquet, cela fait deux familles à s'en réjouir, la nôtre et celle des Oiseaux.

Depuis 5 ans, je possède, ou c'est plutôt lui qui possède la maison, un Loriquet de Swainson, nommé "Maya" ; c'est une femelle. Au départ ce Loriquet était prévu pour être un Oiseau de compagnie apprivoisé, très apprivoisé d'ailleurs. Quelques mois après avoir " pris possession " de mon domicile, Maya se mis à pondre régulièrement ses 3 ou 4 œufs ; vous l'aurez compris, ces œufs étaient toujours clairs, évidemment puisque le mâle était imaginaire !!!

Devant cet Oiseau qui paraissait dire, " tu n'as pas de cœur, trouve moi un compagnon ", nous avons décidé, Henri et moi de lui donner un compagnon, à nos frais bien sûr, mais ça, Maya ne s'en souciait guère. Bientôt, nous voici donc avec un 2ème squatter à la maison. Celui-ci très familier, venait de suite sur la main et se laissait caresser plus facilement même, que Maya. Mais un jour maudit car, malheureusement, il en existe, voici que ce dernier, perdant l'équilibre, tombe de sa cage et… se brise les vertèbres cervicales. Résultat : mort sur le coup.

Loriquet bébé

Ce qui devait arriver arriva, Maya ayant perdu son compagnon, fut traumatisée et s'en pris à ses plumes. Petit à petit elle se les arracha, attaquant toutes les plumes qu'elles pouvait atteindre. A ce jour, celles-ci ont encore beaucoup de mal à repousser.

Suite à ce malheur, Maya s'est arrêtée de pondre. Au bout d'un an, le temps qu'elle fasse son deuil et que sa peine s'atténue, nous avons récidivé et nous voilà en quête d'un autre compagnon, mâle bien sûr, que l'on nomma "Popeï".

Pour les débuts du couple on ne peut pas dire que c'était l'entente cordiale, mais petit à petit, l'Oiseau fait son nid, comme l'on dit, et les voilà qui se font des "bisous-bisous" et des "mamours"… Voyant le manège, je décide d'installer un nid (type Lori en forme de "L"), garni avec un peu de copeaux, qui ne firent pas long feu d'ailleurs. J'ai oublié de vous dire que les deux compères sont logés en volière de 1 m. sur 1 m. avec 2 m. de hauteur. Malgré ce superbe nid installé, Maya préféra un simple nid à Bourke, allez savoir pourquoi !

Loriquet jeune

Un jour, et même plusieurs, Maya a décidé de " rester au lit ", ou plutôt au nid. Inquiète, ayant réussi tant bien que mal à la déloger, j'ai vu qu'elle avait pondu 2 superbes œufs blancs. Bon à partir de maintenant on ne l'embête plus … Elle les couva pendant 26 jours, puis un matin, attirée par le comportement inhabituel du mâle autour du nid, je vis qu'un œuf avait éclos ; on était le 21 novembre. L'autre œuf était clair.

A partir de là, je vis que le mâle prenait plus particulièrement soin de sa femelle en lui apportant à manger au nid ; prenez en de la graine messieurs !! Au bout de 2 semaines, mourrant d'envie de participer, je décidais de voir de plus près, en prenant le petit dans la main un court instant. Puis je le pris tous les jours de la même manière sous l'œil tranquille des parents confiants qui me regardaient le caresser. Je me dis que c'était le meilleur moyen de le rendre familier tout en étant bien nourri par les parents. D'ailleurs, il a toujours été nourri par les parents. Le petit a été long à sortir du nid ; au bout de 2 mois j'ai du le " forcer " un peu; depuis ça va mieux, il sort tout seul.

Pour information, la nourriture de base de mes Loriquets est un " nectar maison ", fait à partir de bouillies de bébé, de miel, de compotes de fruits, de vitamines, … Un apport journalier de fruits est nécessaire. Durant la période de reproduction, je n'ai pas changé le régime alimentaire de mes Oiseaux.

Loriquet père et fille

Depuis, les parents sont toujours aussi familiers. Le petit a maintenant 3 mois, c'est une petite, qui se nomme "Peggy". J'ai pris en main son éducation, en espérant que ce ne soit dans le sens inverse. Et maintenant que la voie est ouverte, on attend bien sûr que notre joli couple nous prouve que ce n'était pas un accident.

Claudine Castot  -  mai 2004